Regroupement de fiduciaires
L’union fait la force!
L’environnement dans lequel évoluent les fiduciaires se complexifie depuis plusieurs années. Les contraintes prescrites par la récente loi anti-blanchiment, le règlement général sur la protection des données, les normes de qualité imposées par les instituts, la nécessité d’une formation permanente : autant d’obstacles, et de coûts, de plus en plus difficiles à assumer pour les petites structures. L’une des meilleures façons de pérenniser les « petits bureaux » est aujourd’hui de les intégrer dans une structure plus importante, au travers d’une consolidation.
« D’un point de vue humain, rejoindre une autre société fiduciaire, c’est également gagner une expérience, bénéficier de nouvelles ressources, de nouvelles compétences, et de relations solides », soulignent les administrateurs de la société COPILOT, spécialisée dans la cession, l’acquisition et le conseil aux entreprises. « Parce que le comptable n’offre pas seulement un service, mais une oreille attentive, il construit avec son client un lien de confiance particulièrement étroit. Les cessions de bureaux comptables se caractérisent donc généralement par le maintien en fonction du dirigeant cédant pour une durée plus longue que dans le cas des autres transmissions d’entreprise, selon le timing souhaité par chacun. Au-delà de la cession, on parlera souvent d’une nouvelle association entre le vendeur et l’acheteur, qui soutient la pérennité des équipes, du portefeuille et du chiffre d’affaires». L’opération, dès lors, ne s’improvise pas : on estime à 2 ans la durée moyenne du processus.
Une transition efficace
Bien implantée en Wallonie, COPILOT est régulièrement consultée par des fiduciaires de taille moyenne cherchant à élargir leur présence géographique ou à renforcer leurs effectifs. « Il existe, pour le moment, une véritable fenêtre d’opportunité pour les propriétaires de fiduciaires qui s’interrogent sur l’avenir de leur société : vendre ou acheter ? Le secteur est en concentration. Mutualiser les coûts, et les forces, permet aussi de faire face à la raréfaction des talents », observent les administrateurs. « Notre métier est d’accompagner ces chefs d’entreprise dans leur réflexion, en toute confidentialité. Nous travaillons notamment à la valorisation de leur portefeuille, la mise en contact avec les acheteurs potentiels et la négociation des conditions financières et juridiques de l’opération. Nous veillons toujours à une transition efficiente, en douceur. »
Il existe, pour le moment, une véritable fenêtre d’opportunité pour les propriétaires de fiduciaires.
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